Beaucoup l’ont espéré, certains l’ont idéalisé, le monde d’après ne ressemble pourtant pas à ce que nous avions imaginé ! Où alors il tarde à venir…
Dans la réalité, après le confinement, de nombreuses entreprises ont stoppé net le télétravail et réintégré tous les salariés dans leurs locaux. En guise de monde d’après, ce qui se vit au travail, c’est souvent le monde d’avant avec des contraintes supplémentaires dont une qui nous prend la tête au propre comme au figuré, le masque !
Dans les rues de nos villes, dans les transports en commun, sur le lieu de travail, au bar ou au restaurant, il est toujours présent. Du matin au soir le masque s’accroche à nos oreilles et à nos vies, nous affecte dans notre relation à nous-même, dans notre relation aux autres et au monde.
Pour nous-même, il constitue tout d’abord une gêne physique. Il nous étouffe, couvre de buée nos lunettes et ponctue notre peau d’irruptions allergiques. Il nous affecte également au niveau de l’image que nous avons ou plutôt que nous souhaitons renvoyer de nous-même. Il banalise et standardise notre visage tant et si bien que fleurissent les modèles personnalisés. Les plus coquettes renforcent le maquillage des yeux pour continuer à exister par-dessus le masque.
Dans la relation aux autres, il étouffe la voix, rendant les conversations parfois difficiles. Il fait barrière à la communication non verbale en posant un voile sur l’expression de nos émotions.
Enfin, sa vision permanente sur le visage des collègues ou du simple quidam croisé dans la rue, contribue à maintenir un climat anxiogène. Le masque nous renvoie l’image d’un monde qui fait peur, où l’on ne se sent plus en sécurité.
Dans notre vie privée, dans notre travail, dans les médias, en quelques semaines nous avons focalisé toute notre attention sur ces quelques centimètres de papier ou de tissus. C’est à un point que certains chercheurs mesurent déjà un impact sur notre productivité en entreprise.
Et c’est peut-être bien ça le problème : nous avons trop focalisé sur le masque et nous nous sommes oubliés.
Pourtant, nous avons tous vécu cette expérience du mal de tête qui lance, qui lance… Et soudain, sans prévenir, doucement, discrètement, la douleur disparaît, s’apaise. Il suffit alors de repenser à ce fichu mal de crâne pour que la douleur revienne instantanément. Que s’était-il donc passé durant ces quelques secondes de répit ? Nous avions tout simplement porté notre attention sur un autre sujet que notre douleur. A l’image de notre mal de crâne, focaliser toute notre attention sur le masque ne fait que renforcer sa perception négative dans notre esprit.
Il en est de même pour la gêne respiratoire et ceux qui prennent les transports en commun bondés savent de quoi je parle. Quand vous avez le souffle court, que vous suffoquez dans la chaleur et la promiscuité, il suffit parfois d’adopter une respiration consciente, puis en reprendre le contrôle, la calmer, pour instaurer un état de mieux-être. Cela fonctionne également très bien derrière le masque.
Quant à nos émotions et à la communication non verbale, une conscience plus développée de nos sensations corporelles nous permettra de faire ce pas vers l’autre, au-delà du masque.
Associer une image positive au masque, défocaliser l’attention, respirer en conscience, renouer avec nos sensations corporelles sont une partie du terrain d’expérience de la sophrologie qu’il serait trop long d’exposer ici.
En permettant à vos salariés d’expérimenter une nouvelle réalité du masque grâce à la sophrologie, vous leur apportez un mieux-être dans leur vie quotidienne et au travail. Vous les mettez dans une dynamique plus positive, plus collaborative, contributrice à la performance de l’entreprise.
Pour vous accompagner dans cette démarche, il y a forcément un bon sophrologue près de chez vous.