Le début d’année est maintenant derrière nous et avec lui a disparu le temps des bonnes résolutions, dont la plupart se sont déjà bien évaporées.

L’une d’elles, que j’ai beaucoup entendue, a retenu mon attention : « Cette année je vais prendre du temps pour moi ! »

Face à mon contexte professionnel, ce souhait de début d’année m’interpelle à double titre :

Il interpelle tout d’abord le sophrologue que je suis. Comment pourrait-on prendre du temps pour soi et laisser le reste de côté ? Et pour qui, si ce n’est pas pour soi ? Comment ne pas vivre une partie du temps ?

C’est un peu comme si vous achetiez une tarte tatin (j’adore !) pour la partager avec des amis et que vous ne considériez cette tarte que pour le quartier que vous mangez, celui qui vous profite directement, physiquement.

Le temps c’est comme notre tarte tatin, à nous de choisir l’expérience que nous voulons en avoir.

Soit nous nous focalisons sur notre seule part, et nous en avons une expérience réduite à notre petit périmètre, soit nous élargissons notre perception au fait de la partager, à la présence des amis, au son des voix, aux éclats de rire, à la confrontation d’idées et même, pourquoi pas, à une mémorable prise de bec autour de la tarte et nous en avons alors une expérience bien plus large, bien plus consistante. La tarte, bien que nous n’en ayons mangé qu’un quartier, prend alors toute sa dimension dans notre expérience.

Ce qui fait la différence entre le quartier de tarte et la tarte entière, entre l’expérience réduite et l’expérience pleine et accomplie c’est la présence que vous mettez dans chacune de ces petites choses que vous faites, que vous vivez.

Et cela fait naturellement le lien avec la seconde raison pour laquelle cette phrase « Cette année je vais prendre du temps pour moi ! » m’interpelle.

Il y a bientôt un an, j’ai changé d’activité professionnelle principale. Pour faire simple, mon job est maintenant d’assurer la gestion de crise au sein de la Caisse d’Epargne Hauts de France.

Depuis cette prise de poste, si je voulais rester dans le même registre que la phrase précédente, je dirais que « je n’ai pas eu une minute à moi » car pendre ce poste en période de crise sanitaire n’a pas été de tout repos et m’a même contraint à ralentir (pour un temps) mon activité de Sophrologue.

Il y a eu des doutes, des réussites, des échecs, du stress, des fous rires, de grands moments de solitude, de la fatigue et très peu de temps libre.

Pourtant je ne regrette rien, je n’ai pas l’impression d’être passé à côté de l’essentiel car tout ce que j’ai vécu, je l’ai vécu intensément, en présence.

Mon prédécesseur m’a dit avant de partir : « Tu ne peux pas faire ce métier si tu ne prends pas soin de toi. » Or, prendre soin de soi, ce n’est pas uniquement prendre le temps de faire des pauses, de s’accorder du temps libre, rien que pour soi, même si c’est nécessaire.

  • Prendre soin de soi c’est être présent à soi, à ce que l’on fait. C’est ressentir physiquement chaque expérience, accueillir et vivre chaque émotion en conscience.
  • Prendre soin de soi c’est porter un regard clair sur les évènements, voir les choses telles qu’elles sont, sans les interpréter et apporter la réponse qui nous semble la plus adaptée à la situation.
  • Prendre soin de soi c’est savoir identifier ce qui, dans l’expérience vécue, nous fait grandir, progresser, même dans les échecs et les moments désagréables.

Evidemment, ce n’est pas facile tous les jours d’appliquer ces principes fondateurs de la sophrologie et comme je le dis à mes clients : « Vous ne pourrez pas progresser sans entraînement ». Je me l’applique à moi-même !

Alors, si vous aussi vous voulez, pour vous ou vos collaborateurs, vivre l’expérience d’une vie professionnelle et personnelle, plus consistante, plus accomplie, je suis à votre disposition.

Cette année je vais prendre du temps pour moi ! 
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